Voici un record du monde, et un bel exemple de ce que l'impression 3D permet de réaliser surtout si, de manière collégiale, des intervenants font ensemble bonne impression.
- KELEREPUS, 18 octobre 2019. L'œuvre a été réalisée par la communauté Dagoma, un fabricant très actif d'imprimantes 3D ("façonneuses 3D" serait un terme plus adéquat). Sa réalisation fut, dans son genre, une aventure. Nécessitant 3.000 heures d’impression et la mise en œuvre de pas moins de 40 imprimantes 3D, 273 pièces ont été produites par une quinzaine de "Dagoprinters" (membres du Club Dagoma), puis assemblées pour donner naissance au plus grand canard imprimé en 3D au monde. (Voir la vidéo en cliquant ici ou sur l'image ci-dessus). Du haut de ses 2 mètres, ce palmipède, un gros gourmand, a absorbé 35 kg de filament à base d’amidon de maïs pour venir au monde. Le canard, le maïs, tout cela est plus bio et éco-responsable qu'on l'imagine, avis aux détracteurs systématiques de toute techno et de son supposé mauvais bilan carbone. Car le "plastique" n'est pas forcément issu des entrailles de notre terre nourricière.
Toutefois, cette initiative n'est pas née sans un louable objectif. Le volatile a fait son nid au sommet d'un restaurant du nom de Canard Street, ouvert en août dernier au cœur du centre commercial Les 4 Temps à La Défense-Paris*, où il tient le rôle d’enseigne mastodonte dans la seconde implantation en région parisienne de cette jeune chaîne revendiquant sa condition de "fast-good". Authentique record du monde qui va être déposé auprès du célèbre Guiness Book, afin de faire entrer ce canard dans la légende.
* Récemment rebaptisé Wetsfield-Les 4 Temps