Il n'est naturellement pas question de nos "anciennes" dans les mesures de restriction pour pollution à l'ozone…
- KELEREPUS, 26 juin 2019. Classique, et conforme à ce que l'on pouvait attendre d'une vague de chaleur, les vignettes Crit'Air entrent en jeu. Cependant, l'évaluation du nombre de véhicules concernés n'était pas courante jusqu'à présent. Un oubli que corrige Le Parisien dans son édition dédiée à l'Ile-de-France. Ce sont près de 60% des véhicules immatriculés à Paris et dans cette "petite" couronne, révèle le quotidien. Ce qui remet en lumière un autre repère. En effet, il n'y a pas de raison pour que le reste de l'Hexagone (et en particulier ses autres grandes zones urbaines) soit doté d'un parc dont la répartition soit très différente. Les trop fameuses vignettes constituent donc bien davantage une offensive autophobe. Laquelle deviendrait proche d'un cataclysme plus économique qu'écologique si elle venait à être appliquée à l'ensemble du territoire. Au moment où d'autres spécialistes ont mesuré que le seul Nyiragongo en éruption dégage à lui seul autant de gaz nocifs que toute l'industrie européenne, il y a dans cette collision d'information de quoi nourrir les questions des climato-sceptiques, ou climato-interrogatifs.