Attention, la force publique ne laissera pas les déplacements devenir impossibles sous prétexte que certains protestent… Appel à la castagne…?
KELEREPUS*, novembre 2018 – Le chaud et le froid…! Samedi, les caisses de magasins risquent de rester bien frileuses, parce que certains, avec leurs caisses à eux, celles qui roulent, vont empêcher les autres de circuler. Prenant un risque qui sera inévitablement évoqué si quelques touffes de cheveux sont arrachées, ou pire, dans des échanges musclés entre bloqueurs de jaune vêtus et forces de l'ordre, le Premier Ministre a été clair dans ce que certains considèrent déjà comme une menace. De l'huile sur le feu, peut-être, alors que l'on sait aussi qu'à la moindre occasion, des casseurs et autres voyous n'attendent qu'un signe pour lancer les bagarres.
Mais au fait, les forces de l'ordre, dont on a compris qu'elles pourraient avoir pour mission de dégager le passage, éventuellement de force, (forces de l'ordre ou autres services, l'essentiel étant de concrétiser le déblocage) ne pourraient-elles intervenir de la même façon autoritaire et efficace quand une giboulée de poudreuse vient, en silence, bloquer les automobilistes sur nos voies rapides**. Et cela, trop souvent, sans même voir, des heures durant, la moindre assistance complice et salvatrice apparaître à l'horizon. Dans le même esprit, qui n'a en mémoire l'efficacité quasi nulle lorsque des protestataires, armés de tas de vieux pneus en feu, de barrières en palettes et peut-être de bonnes raisons, bloquent non pas toutes les routes, mais seulement l'entrée des dépôts de carburants, plongeant, eux-aussi, le pays dans un coma économique préjudiciable pour tous. Osons cette interrogation qui, en dépit de sa formulation trop familière s'impose: qui réellement débloque…?
** De nos jours, les services météo annoncent ces intempéries bien avant qu'elles ne se produisent.
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