Jeep Jeep Jeep, Hourra…! Il n'y a pas qu'en Italie que les couturiers de l'automobile ont créé de petites merveilles…
- Kelerepus, août 2018. A l'heure où le 4x4 s'est, classifications marketing aidant, transformé en SUV (Sport Utility Vehicle), les constructeurs excellent dans l'art et la manière de faire tous à peu près la même chose, des machins massifs, pour ne pas dire plongeant dans le plus pur mastoc. Les livrées deux tons en charge de sauver la mise, sans doute. De cette génération à la mode qui, en succédant au monospace, rappelle que les utilisateurs veulent quand même de la place (les enfants, les vélos, les bagages...) et ne rechignent nullement à l'affirmation d'une mâle stature, la place de l'élégance et de l'harmonie est pour le moins rétrécie.
Issue de la famille des "Commandos Models" du Kaiser Jeep Group, où figurent aussi une "station-wagon" (en… français -?-, un break) et un pick-up, voici le roadster, un cabriolet dont les lignes, si elles étaient traduites en formules mathématiques, engendreraient une équation nous rapprochant du nombre d'or. Heureusement, pour ne pas que l'on oublie ses origines américaines, il reste quand même quelques détails un peu grossiers (le pare-choc arrière est à bien observer) qui, paradoxalement, semblent avoir été maintenus pour souligner l'harmonie général de l'auto. Ce joujou est un 4x4 intégral de série, animé par un V6 aux accents enchanteurs. Il est bien sûr disponible (en 1967) uniquement avec boîte automatique. La dame qui est au volant (cette image est issues d'une publicité), et passe une tête qu'il est difficile de confondre avec celle d'un docker du port de New York, appuie presque lourdement sur le positionnement famille. Il n'y a probablement pas beaucoup d'exemplaires de ce modèle sur nos routes de France. Dommage… Et si cela inspire quelque décideur, et que les gens du marketing sont d'accord, pourquoi ne pas oser...